Alors que 43 % Français ont déjà offert un cadeau d’occasion à leurs proches pour une fête ou un anniversaire, près de 40 % déclarent avoir déjà vendu leurs cadeaux parce qu’ils ne les appréciaient pas (50 %), les possédaient déjà (38 %) ou souhaitaient gagner un peu d’argent. En moins de dix ans, la revente de cadeaux est ainsi devenue un phénomène incontournable après Noël et devrait encore s’accélérer.
Ainsi, plus d’un quart des jeunes Français envisageraient de revendre leurs cadeaux, comme le révèle la dernière étude de momox, leader européen de l’achat-vente en ligne d’articles culturels de seconde main. « À l’heure de la sobriété énergétique, des économies et de l’optimisation du pouvoir d’achat, les Français sont de plus en plus nombreux à revendre les affaires dont ils n’ont pas besoin et les cadeaux de Noël n’échappent pas à la règle. En ligne, dans des vide-greniers ou chez les brocanteurs, de plus en plus de consommateurs cherchent à offrir une seconde vie à ces produits pour éviter qu’ils ne s’entassent inutilement, ou pire, finissent à la poubelle », indique Heiner Kroke, CEO de momox. « Si la tendance se démocratise, certains hésitent encore à franchir le cap en raison de la valeur symbolique et affective d’un cadeau. Un frein psychologique qui tend à s’amenuir, à mesure que la conscience écologique des Français gagne du terrain ».
Les français, aficionados de la culture d'occasion
Si de nombreux Français achètent et vendent des biens culturels d’occasion depuis toujours, cette tendance reste relativement récente, portée par la pandémie et le ralentissement de l’économie. Dans ce contexte, la seconde main s’ancre durablement dans les habitudes des Français et devient, de plus en plus souvent, un vrai réflexe. Ainsi, 16 % ont acheté au moins un article de seconde main et 17 % en ont vendu au moins un durant les 12 derniers mois.
Les best-sellers de la culture d'occasion
Pour la deuxième année consécutive, livres et jeux vidéo arrivent en tête des articles culturels d’occasion les plus plébiscités par les acheteurs. Une tendance encore plus marquée chez les vendeurs, dont plus de la moitié ont déjà vendu un livre et/ou un jeu vidéo. Si les livres restent l’apanage des plus de 25 ans, les plus jeunes quant à eux, plébiscitent principalement les jeux vidéo.
Internet, circuit favori des chineurs
Longtemps cantonnée aux circuits physiques, la seconde main a opéré une véritable mue digitale durant la dernière décennie, portée par l’émergence des plateformes d’e-commerce et des sites spécialisés. Toutefois, les points de vente physiques ont toujours la cote et de nombreux Français continuent d’arpenter les brocantes pour dénicher ou vendre de nouveaux biens.
Pouvoir d'achat, durabilité et gain de place
Côté vendeurs, l’argument du gain de place (42%) prend légèrement le pas sur le gain d’argent (41%), tandis que la démarche durable et la volonté d’offrir une seconde vie à ses affaires reste un enjeu très fort. Côté consommateurs, 71 % des consommateurs cherchent avant tout des petits prix et 20 % placent l‘enjeu écologique en tête de leurs motivations.
Le recommerce, un modèle d'avenir
S’il se démocratise, le marché de la culture d’occasion recèle un potentiel de croissance et d’innovation immense. Cependant, pour conquérir les curieux et les indécis, il est essentiel de lever les freins liés à l’achat et la vente de produits de seconde main. 58% des consommateurs préfèrent, en effet, acheter des produits neufs, 14% doutent de la qualité des produits et 12% trouvent le choix trop limité.
Source : https://itrnews.com/articles/197023/pourquoi-le-recommerce-est-un-modele-davenir.html
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